Il existe mille et une manières d‘apprendre un métier. Mille et une façon de cheminer pour arriver à un point donné à un moment donné. Par les études. Par des formations sur le tard. Par une multiplication d’expériences plus ou moins cohérente. Sur le tas de manière plus ou moins autodidacte, etc. Cet article se concentre néanmoins sur le schéma le plus classique, celui des études.

Quelles études pour être géomètre ?

Pour devenir géomètre-topographe, rien de plus simple a priori. Les intitulés des formations possibles contiennent toutes les mots « géomètres » et « topographes » : Bac pro technicien géomètre-topographe, BTS Métiers du géomètre topographe et de la modélisation numérique, École Supérieure d’ingénieurs Géomètres et Topographes, … Le cursus est vite très spécialisé.

Post bac, les options sont les suivantes :

  • BTS MGTMN (métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique) : il est possible de le faire en alternance (moitié du temps à l’école, moitié du temps en entreprise) ou en formation continue. Selon Parcoursup, 48 établissements proposent cette formation.
  • Diplôme d’ingénieur : l’ESGT (École supérieure des géomètres et topographes) au Mans, l’ESTP (Ecole spéciale des travaux publics) située à Cachan et l’INSA (Institut national des sciences appliquées) de Strasbourg sont les 3 seules écoles qui proposent cette spécialité. Pour y être admis, il faut soit avoir un BTS MGTMN, soit avoir fait 2 ans de classe préparatoire, soit avoir fait une prépa intégrée. A ces conditions s’ajoutent, selon les écoles, la prise en compte du dossier et/ou un concours d’entrée.

Et pour être géomètre-expert ?

Il existe 3 possibilités :

  • La première est presque la voie royale, puisqu’elle concerne 70% des nouveaux géomètres-experts : après le cursus ingénieur, réalisé dans l’une des trois écoles citées précédemment, les futurs géomètres-experts doivent réalise un stage d’exercice professionnel de 2 ans dans un cabinet de géomètre-expert. Concrètement, l’ingénieur est salarié du cabinet. Il y travaille selon les conditions prévues dans son contrat. Il doit, en parallèle de son travail, valider 8 formations de 2 jours dispensées par l’Ordre (dans la période des 2 ans) et rédiger un rapport par an, qu’il présente devant un jury.
  • Pour les 30% restants, c’est moins évident. Ils se divisent en 2 : le DPLG et la validation des acquis de l’expérience.
    • DPLG (diplôme par le gouvernement) : il est destiné aux ingénieurs issus d’autres écoles que les 3 citées précédemment, aux titulaires d’un diplôme de Master universitaire dans certaines spécialités (Urbanisme, Architecture, Paysages, Géomatique, Topographie Sciences de l’ingénieur), et à ceux dont le diplôme est inférieur à 5 ans études et qui justifient, en plus, en fonction dudit diplôme, d’un certain nombre d’années de pratique professionnelle (6 ans pour un BTS, 5 ans pour une Licence par exemple).

Cette deuxième voie implique elle aussi la réalisation d’un stage d’exercice professionnel de 2 ans ainsi que la validation, en parallèle d’une activité en cabinet de géomètre-expert, de plusieurs formations. La différence avec la première voie réside dans le niveau d’exigence demandé. Les formations sont beaucoup plus longues : 3 fois 16 jours et 2 fois 8 jours, suivies toutes ou en partie en fonction du parcours du candidat. Par ailleurs, le rendu attendu n’est plus un rapport, mais un mémoire, beaucoup plus étoffé.

    • la validation des acquis de l’expérience (VAE) : inscrite dans le Code du travail, cette possibilité permet d’obtenir, sous certaines conditions, le diplôme d’ingénieur. L’ESGT, l’INSA et l’ESTP ont intégré le VAE et proposent un accompagnent aux candidats. Un fois le diplôme en poche, les nouveaux ingénieurs basculent dans le 1er cas de figure, celui qui concerne 70% des nouveaux géomètres-experts.

Article rédigé uniquement avec ma tête, sans intelligence artificielle.